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histgéo-jmonnet-laurent
10 juin 2020

Mercredi 10 Juin

B/  L’essor des bourgeoisies

 

            Les villes sont les lieux de vie de la bourgeoisie. La bourgeoisie de robe comprend les officiers de justice et de finance, de plus en plus nombreux avec la montée de l’État royal. La grande bourgeoisie marchande se développe surtout au XVIIIe siècle. Une moyenne bourgeoisie se forme aussi, composée de notaires, avocats, médecins...

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Question : Quels sont les signes de richesse et de puissance des marchands ?

 

        Les bourgeois aspirent à vivre comme des nobles. Les plus riches achètent des seigneuries et des charges anoblissantes. Certains se font aussi anoblir par lettres d’anoblissement. Mais dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, il est de plus en plus difficile d’acquérir la noblesse. Bien que riches et instruits, les bourgeois se trouvent ainsi exclus des rôles de commandement du royaume. Ils réclament un réel accès au pouvoir.

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Question : Peut-on considéré qu'il y a deux noblesses ? Justifiez votre réponse.

- Une charge anoblissante : une fonction qui donne automatiquement la noblesse (certains offices, certains conseils municipaux...).

- La bourgeoisie : à l’origine, elle regroupe les gens des villes, qui ne sont ni nobles, ni clercs. Mais peu à peu, on a estimé qu’il fallait un certain niveau de richesse pour être considéré comme bourgeois. La bourgeoisie regroupe néanmoins des situations professionnelles et de richesses très variées.

 

            C/ Le peuple des villes

 

            L’essentiel de la population urbaine est composé d’artisans qui travaillent dans des ateliers et qui sont regroupés dans des corporations. Mais il y a aussi de plus en plus de pauvres dans les villes, souvent issus des campagnes, domestiques, journaliers pratiquant de petits métiers, et tout en bas, les mendiants, dont le nombre se gonfle lors des crises économiques.

            À partir du milieu du XVIIe siècle, à Paris et dans les grandes villes, on enferme les pauvres avec les laissés-pour-compte de la société (prostituées, aliénés...) dans les hospices et les hôpitaux généraux. La mendicité devient un délit au XVIIIe siècle.

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