Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
histgéo-jmonnet-laurent
20 mars 2020

Vendredi 20 Mars

Corrigé de 'étude sur le massacre de la Saint-Barthélemy, 1572.

tableau de Dubois

Question 2 :

Il endosse la responsabilité du massacre pour tenter de restaurer son autorité et reprendre la main sur des événements qui échappent à son contrôle.

Question 3 :

Il assume seulement le « massacre politique » des chefs protestants. Il refuse d’endosser la responsabilité du massacre populaire, car ce serait injustifiable du point de vue d’un pouvoir qui, bien que catholique, recherche le compromis avec les minorités protestantes et se prétend « père de ses sujets ».

Question 4 :

Il revendique d’avoir prévenu un complot huguenot dirigé contre lui et l’État. Il a donc agi au nom du salut de l’État et a exercé, comme roi de justice, son droit de punition. Il s’exprime en roi absolu, car délié des lois qui contraignent les sujets. Il a ainsi pris une mesure extraordinaire en dehors de toutes procédures légales. Sa faculté de jugement lui permet seule de savoir ce qui est bon pour le salut de l’État et d’agir en conséquence, sans avoir à consulter une quelconque instance humaine.

Question 5 :

C’est une rupture dans la mesure où une partie des sujets protestants considèrent que le roi est le principal responsable du massacre de leurs coreligionnaires. Leur obéissance n’est plus acquise.

 

BILAN : La Saint-Barthélemy est une rupture, car elle traduit l’incapacité du monarque à imposer la concorde religieuse dans le royaume. Elle révèle également son impuissance à restaurer l’ordre public après l’exécution des chefs protestants et à pacifier le pays. Enfin, le pouvoir royal, en ayant assumé une partie du massacre, se coupe de ses sujets protestants, lesquels appellent à résister à un pouvoir désormais perçu comme tyrannique. L’État royal menace donc d’être emporté par les conflits religieux.

Cours à noter sur le cahier :

Par la suite, le pouvoir royal s'inquiète de la montée en puissance des Guises, chef de la ligue catholique. Henri III décide de faire tuer le duc de Guise à Blois. Un an plus tard le roi est assassiné, le trône revient alors à Henri de Navarre le chef du parti calviniste.

            Henri IV commence par conquérir son royaume, mais pour être accepter par ses sujets il décide d'abjurer et de se (re)convertir au catholicisme. Il est alors sacré roi de France à Chartres en 1594.

            En 1598, Henri IV promulgue l'édit de Nantes qui accorde aux protestants la liberté de conscience et la liberté de culte. La paix revient alors dans le royaume.

 

            Au final, la monarchie sort renforcée des guerres de religion, le roi ayant montré sa capacité à rassembler malgré les clivages religieux et à imposer son autorité.

 

Ä    PPO p. 154-155

  • Répondre aux questions 1 à 4 pour lundi 23 mars

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Publicité